Présentation du secteur
Au fil des ans, l’industrie de conserves de sardines a su maitriser les technologies les plus récentes, diversifier ses produits et améliorer sa compétitivité sur les marchés internationaux.
Au cours des dix dernières années, la production de poisson bleu a été en moyenne de l’ordre de 50000 T. La part de la sardine (sardina pilchardus) et de la sardinelle (sardinella aurita) demeure importante et représente à peu près la moitié de la pêche de poisson bleu.
La transformation absorbe ces dernières années plus de 30% des captures totales de sardines avec un record de plus de 44% en 2013.
Le secteur de la transformation de la sardine a vécu pour une longue période en veilleuse avec une activité limitée en termes de quantité n’ayant jamais dépassé les 3000 T et fortement fluctuante en raison d’un approvisionnement insuffisant et irrégulier en matière première, d’un tissu industriel vétuste et d’une absence d’exportation des conserves de ce produit.
Une réelle relance de ce secteur, grâce aux efforts conjugués des intervenants de la filière notamment au niveau de développement de l’export, s’est traduite par des retombées positives qui ont commencé à se manifester à partir de 2005 sur les réalisations de la transformation et des exportations.
Le tissu industriel de cette activité est formé par 15 conserveries dont 12 mixtes (sardine et thon) totalisant une capacité de transformation journalière de près de 137 tonnes de sardines fraîches.