Classée deuxième à l’échelle nationale après la transformation des tomates, la transformation du piment en Harissa représente l’une des branches les plus importantes du secteur des conserves alimentaires en Tunisie.
C’est à partir du XVII siècle, que les cultures de piments ont débuté dans la région côtière du Cap Bon, et depuis, la Harissa est devenue une recette authentique, qui se transmet de génération en génération dans chaque foyer Tunisien. A partir de la moitié du XX siècle, les unités de transformation ont adopté et industrialisé la recette.
La Harissa, cette sauce à la texture pâteuse, épicée et piquante, composée de piments rouges et d’un mélange d’épices typiquement méditerranéennes qui sont, ail, coriandre, carvi et sel, est l’un des produits les plus prisés par le consommateur Tunisien.
Ce condiment indispensable de la gastronomie Tunisienne, est source d’une multitude de bienfaits sur la santé humaine. Permettant de profiter des atouts du piment rouge, la Harissa représente une source de Vitamines B6, C, E et K, et Fer, Cuivre, Magnésium, et notamment de la capsaïcine, cet antioxydant responsable du goût piquant.
Prouvée par une multitude de recherches scientifiques, la consommation de la Harissa, permet d’améliorer la digestion, prévient le diabète et les cancers, et réduit les risques des maladies cardio-vasculaires.
Nous rappelons, qu’un dossier de candidature de la Harissa intitulé « Savoir, Savoir-faire et pratiques culinaires et sociales » a été officiellement déposé à la date du14 Octobre 2020 auprès de l’UNESCO, en vue de son inscription sur la liste représentative du patrimoine culturel et immatériel de l’humanité.
